Les poèmes me bouleversent et m’émeuvent au-delà des larmes, au-delà du désir. Je vois les mots en couleur et je les entends s’agiter dans la nuit lorsque mes songes m’apportent des poésies, au petit matin. Comme les enfants et les bébés avec lesquels je partage des sensations oubliées, les mots me transportent au-delà des frontières, pour rêver l’Amour universel, celui qui se cache dans le regard d'un enfant ou sur les ailes d’une coccinelle : 

"Notre coccinelle s’est posée sur le nez de la sorcière, elle avait une kalachnikov en bandoulière et la mort au bout du doigt." A.Leiris

ou encore, "le vent de l'envie des fleurs" , JMG Le clézio

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